Paroisse Saint-François de Sales - 75017 Paris
https://saintfrancoisdesales.net/Grande-eglise
      Nouvelle église

Nouvelle église

Paroissien de longue date ou visiteur d’un jour de l’église rue Ampère, cette page va vous aider à mieux connaître ou à découvrir votre église, dédiée à saint François de Sales.


Les travaux réalisés cet été

L’estrade a été refaite, raccourcie de près de trois mètres, avec un nouveau dessin.

L’autel n’a presque pas bougé ce qui le rapproche beaucoup des premiers rangs de l’assemblée. Le lustre qui était au dessus de l’autel (ainsi que celui à l’entrée de l’église) a été enlevé. On peut ainsi embrasser d’un regard l’ensemble du choeur.

Les fresques ont été nettoyées et éclairées. Celle de la chapelle de Saint François de Sales a été totalement restaurée. Les fonds des chapelles latérales ont été repeints pour faire ressortir les fresques et les autels. Le mur au fond à gauche en entrant, près de la fresque du baptême du Christ a été repeint. Saurez-vous distinguer le vrai mur et les fausses pierres ?

Les vitraux du bas de l’église ont été nettoyés et restaurés. Quatre d’entre eux (les trois premiers de droite en entrant et le premier de gauche) autrefois plongés dans le noir sont désormais visibles grâce à un ensemble de plaques luminescentes.

L’ensemble de l’éclairage de l’église a été repensé. Les volumes sont mis en relief par un éclairage indirect, en particulier les galeries à mis hauteur de la nef. Les lustres de la nef, dont les lampes tournées vers le bas étaient aveuglantes, n’ont plus de rôle d’éclairage. Ils sont juste mis en valeur par les petites lampes discrètes. Le maître-autel, le fond du choeur, les voutes, l’orgue, sont maintenant éclairés.

La sonorisation de l’église est refaite. L’usage nous dira si nous apprécions la différence. Peut-être faudra-t-il quelques réglages pour qu’elle donne sa pleine mesure. Une « boucle audio » est maintenant fonctionnelle. Elle englobe tous les bancs situés à gauche de l’allée centrale.

Il est difficile de ne pas voir le baptistère qui nous accueille au premier tiers de l’allée. Son socle en verre dépoli sera éclairé de l’intérieur dès la semaine prochaine. Un chemin, marqué par la moquette bleue, conduit ensuite jusqu’à l’autel pour marquer l’unité de la vie sacramentelle.

Le parquet a été poncé et éclairci, et sa couleur se marie bien avec celle des bancs légèrement plus foncés. Nous espérons que vous trouverez assez confortables….

Seul reste à installer l’éclairage des voûtes des bas-côtés.

Pourquoi une nouvelle église rue Ampère ?

Parce que l’église Saint-François de Sales, construite en 1873 s’était rapidement avérée trop petite au regard de la population grandissante du quartier. Et c’est sur un terrain contigu à l’église de la rue Brémontier, rue Ampère, qu’Eugène Ewald, architecte du gouvernement, démarre le chantier de cette nouvelle église disposée tête-bêche par rapport à l’ancienne et reliée à celle-ci par un long couloir.

De quand date-elle ?

La bénédiction de la première pierre a eu lieu le 14 juin 1911 par Mgr Fages et l’église fut consacrée le 23 octobre 1913 par le Cardinal Amette, archevêque de Paris. La construction aura donc duré un peu plus de deux ans. Le curé d’alors est l’Abbé Pagis.

Son style architectural.

L’église est de style romano-byzantin. Elle s’ouvre sur la rue par un prostyle de trois arcades surmonté d’un fronton percé de trois grandes verrières au-dessus duquel s’élève une croix. Sous le porche, se trouve une mosaïque du « Christ bénissant » de Louis-Edouard Fournier.

La large nef est couverte d’une voûte en berceau avec arcs-doubleaux et pénétrations. Le chœur est en hémicycle, voûté en cul-de-four et encadré des deux absidioles.

Les bas-côtés sont séparés de la nef par des colonnes à chapiteaux décorés de feuillage et d’entrelacs. La galerie du triforium court au-dessus des arcades pour former au-dessus du porche, une large tribune pour le grand orgue.

Le 15/17 rue Ampère d’Autrefois
Le 15/17 rue Ampère d’Aujourd’hui

L’église en quelques chiffres

32,76 m de façade ; 618 m² hors tribunes (contre 395 m² pour l’Ancienne église) ; une largeur de 18,50 m ; 16 m de hauteur.

Le Christ bénissant de Louis-Edouard Fournier

Focus sur la mosaïque du « Christ bénissant » de Louis-Edouard Fournier

La mosaïque architecturale est souvent ignorée de l’architecture, pourtant celle-ci illumine le fronton de notre église de ses couleurs bleu et or. C’est Auguste Biret qui fut chargé de sa réalisation à partir des cartons de Louis-Edouard Fournier (qui a réalisé aussi les fameux bandeaux en mosaïque sur la façade du magasin du Printemps).

Louis-Ferdinand Fournier est un peintre, graveur et illustrateur français, né en 1857 à Paris et mort en 1917. Il obtient le premier Grand prix de Rome en 1881 et participe à plusieurs projets monumentaux à Paris, comme la frise du Grand Palais, retraçant les grandes étapes de l’histoire de l’art (dans le 8e arrondissement) et à Lyon, dans la salle des délibérations du Conseil général du Rhône. Il a illustré de nombreux livres comme ceux de Jean de La Fontaine ou d’Honoré de Balzac.

Au début des années 1900, il réalise les cartons de trois panneaux de mosaïques de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes.

Détail de la mosaïque de Louis-Edouard Fournier
Signature de Louis-Edouard Fournier

Voir les détails en images

Lexique architectural

prostyle : façade d’un édifice composée d’une seule rangée de colonnes.
fronton : ornement généralement triangulaire surmontant l’entrée ou les fenêtres d’un édifice.
voûte : ouvrage de maçonnerie cintré couvrant un volume intérieur.
absidiole : petite chapelle secondaire construite autour de l’abside, de la nef ou du transept d’une église.
arc doubleau : arc formant saillie sur le nu d’une voûte et qui sert à la renforcer.
cul-de-four : voûte formant une demi-sphère, à l’origine utilisée pour la construction des fours à pain, couvrant souvent les absidioles d’une église.
entrelac : forme d’ornement fondée sur la répétition de motifs de courbes entrelacées, plus ou moins complexes, entrecroisées et enchevêtrées, évoquant les nœuds qu’on peut faire avec des cordes.
triforium : galerie à ouvertures multiples passant au-dessus des grandes arcades de la nef d’une église.

© définitions Glossaire d’architecture Stéphane William Gondoin

En savoir +

Nouvelle église Saint-François de Sales
15-17 rue Ampère 75017 Paris

Réagir à cet articleRéagir à cet article

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Saint(s) du jour

Lectures du jour