Paroisse Saint-François de Sales - 75017 Paris
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      Aide aux aidants

Aide aux aidants

Un temps de rencontre, répit, partage et prière pour les aidants familiaux

Les aidants sont beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense. Mais qui sont-ils ? Quelles tâches accomplissent-ils ? Pouvons-nous les aider ?


Nous les forts, nous devons porter la fragilité des faibles, et non pas faire ce qui nous plaît.

Romains 15,1

Focus...

"Projet de loi d’aide à mourir : la logique mortelle qui s’imposera", un article de jean Lacau st Gully dans Libération du 13 mars 2024
Cliquez LA pour le lire.
"Je continue de soutenir qu’il serait utile, dans le contexte d’un agenda désormais précisé, que chacun prenne sa plume pour écrire à son député, son ministre, son président de la république et manifester sa position personnelle avec ses propres mots..." Jean Lacau st Gully

12mn sur les aidants...
Cliquez LA pour visionner cet entretien avec Jean Lacau sur Radio Notre-Dame.

"Porter la fragilité des faibles" regards croisés, sous la direction de Jean Lacau St Guilly, chez Parole et Lumière : aidés et proches-aidants, un admirable échange.

Un des intérêts de cet ouvrage est de croiser un regard chrétien nourri de l’expérience concrète, de la doctrine sociale de l’Eglise, et de la Parole avec des analyses faites par des professionnels qui observent le rôle des Aidants. Cet ouvrage fait suite à la journée des Bernardins de janvier 2023, à laquelle participaient le Dr Jean Lacau st Guilly, diacre à SFS, Olivier Calon, et le Dr Patrick Bonnemaison, diacre en charge des Aidants au Diocèse.

"J’espère que ce livre pourra accompagner utilement les Proche-aidants et ceux auprès desquels ils se tiennent." Jean Lacau st Guilly

Agenda des rencontres 2023-2024...

Un samedi par mois de 14h30 à 16h au 70 rue Jouffroy, une rencontre sans inscription pour prier et échanger.

Sentez-vous libre de venir quand vous en éprouvez le besoin ou quand des questions se posent, qu’elles soient pratiques ou morales ou quand vous avez envie de parler de tout cela avec d’autres qui partagent des situations proches ou très différentes.

  • Samedi 16 décembre 2023
  • Samedi 13 janvier 2024
  • Samedi 10 février 2024
  • Samedi 23 mars 2024 (veille des Rameaux)
  • Samedi 27 avril 2024
  • Samedi 25 mai 2024
  • Samedi 22 juin 2024

Aidants et Proches-aidants...

La visite des personnes malades ou seules à domicile nous conduit souvent à faire la connaissance de ceux qui les aident tout au long de la journée pour leur permettre de faire face aux contraintes de la vie quotidienne. Ils font le plus souvent partie de leur famille, essentiellement comme conjoint, comme enfants ou comme parents.

Une personne est considérée comme « aidant » familial lorsqu’elle s’occupe quotidiennement d’un proche dépendant, handicapé ou malade et quel que soit son âge. Le nombre d’aidants est estimé de 4 à 11 millions de personnes en France ; leur situation se différencie de celle des professionnels de l’aide et du soin. La dispersion importante de ces chiffres tient à la définition des aidés, et au fait que beaucoup de ces situations sont méconnues par ceux-là mêmes qui sont concernés. En réalité, nous sommes tous destinés à être « aidant ».

Qui sont-ils en effet ?

Les personnes aidées sont de tous âges, enfants à personnes âgées, porteurs de maladies chroniques acquises ou congénitales.

On peut être aidant éphémère de quelqu’un porteur d’une fracture, ou aidant au long cours d’un patient tétraplégique, d’un conjoint débutant un Alzheimer ou d’un enfant dialysé. Une seule personne peut être l’aidant, mais ce peut être la famille entière qui se mobilise pour un enfant polyhandicapé ou autiste. Personnes âgées, patients atteints de maladies générales ou neurologiques, héréditaires ou acquises, de démence, malades psychiques, cérébrolésés, myopathes, anorexiques, la liste est immense.

Il y a les aidants professionnels mais une majorité d’entre eux sont des aidants familiaux qui acquièrent à partir de leur expérience une compétence, à bien des égards professionnelle, dont ils n’ont pas toujours conscience. Une responsabilité lourde pèse sur les familles et surtout sur quelques-uns de leurs membres qui se dévouent voire se sacrifient pour faire face. La situation d’aidant n’est le plus souvent pas toujours choisie mais consentie.

Une disponibilité sans restriction

Les sentiments qui habitent les aidants sont composites : satisfaction de faire son devoir, mais aussi impuissance, dépassement de ses capacités, culpabilité de ne pas faire assez, envahissement de sa vie, non reconnaissance, épuisement, besoin de répit et de valorisation.

Leurs qualités devraient être immenses : fiabilité, compétence, gratuité, disponibilité sans restriction, permanence, confiance, sécurité, adaptabilité, mais tout cela est forcément limité. Ils sont l’image de la fraternité humaine en action, une fraternité substantielle, rarement choisie, mais qui assure du mieux qu’elle peut le devoir de soutien des faibles par les forts dont parle St Paul (Rm 15). Mais comme ils sont affaiblis les forts dans ces situations à la fois chroniques et extrêmes ! Qui aide les aidants ? Qui porte les porteurs ?

Des dispositifs publics existent, insuffisamment connus et utilisés (cliquez LA).

De nombreuses associations apportent un soutien aux aidants familiaux en leur offrant des formations, des journées de répit, un soutien psychologique ou social pour permettre de bénéficier des dispositifs existant. Citons l’Office chrétien des personnes handicapés (cliquez ICI), l’Ordre de Malte, l’Association Française des Aidants, l’Association Delta 7 (cliquez LA), France Alzheimer et tant d’autres.

Etre aidant familial reste toujours très difficile.

La paroisse, notre paroisse, quoiqu’elle ne puisse se substituer à ces dispositifs publics ou associatifs pour aider les aidants, peut à un niveau proche de chacun jouer son rôle de communauté fraternelle.

Proposer par exemple que l’on puisse se retrouver sur une base régulière, deux ou trois fois par an, pour échanger entre frères et sœurs chrétiens sur cette épuisante charge d’aidant, dans la singularité et les difficultés propres à chacun. La paroisse peut être alors lieu de parole, d’écoute et de prière partagée ; savoir ainsi que l’on n’est pas seul, que certaines pistes existent, d’espérance, d’amitié, d’aide et de solidarité. De charité en un mot.

En savoir +

Aide aux aidants
Jean Lacau St Guily, diacre
Paroisse saint-François de Sales
70 rue Jouffroy d’Abbans 75017 Paris
+33 1 43 18 15 15
Adresser un courriel à Jean ICI.

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