Les curés de saint-François de Sales
La croix à côté des dates de leur ministère indique qu’ils sont décédés pendant qu’ils étaient curés à saint-François de Sales.
- Monsieur l’abbé Jean-Henri Van den Brule - 1875-1886 + (11 ans)
- Monsieur l’abbé Augustin Van Camelbeke - 1897-1897 + (2 mois)
- Monsieur l’abbé Pagis - 1887-1919 (32 ans)
- Monseigneur Loutil, Pierre L’Ermite - 1919-1959 + (40 ans)
- Monsieur l’abbé Jean-Gabriel Boulard - 1959-1966 + (7 ans)
- Monsieur l’abbé André Evette - 1966-1967 + (1 an)
- Monsieur l’abbé Jean Boyer-Chamard - 1967-1975 (8 ans)
- Monseigneur Robert Piéplu - 1975-1987 (12 ans)
- Père Robert Jorens - 1987-1996 (9 ans)
- Père Bernard Goudey - 1996-2004 (8 ans)
- Monseigneur Pascal Gollnisch - 2004-2014 (10 ans)
- Monsieur l’abbé Gabriel Delort-Laval - 2014-2017 + (3 ans)
- Monsieur l’abbé Aldric de Bizemont - 2017-2023 (6 ans)
Un peu d’histoire...
Une paroisse qui compte deux églises soudées l’une à l’autre, comme deux mains ouvertes, c’est la situation insolite de Saint François de Sales où la foi signifie aussi un engagement historique dans le développement et les transformations du 17e arrondissement.
L’histoire de l’église Saint François de Sales a été marquée par deux prêtres de fort tempérament : l’abbé Pagis et l’abbé Loutil. La première église, celle de la rue Brémontier, fut édifiée en 1873, en rase campagne, alors que les hôtels particuliers, les immeubles de rapport commençaient à s’élever dans la plaine et qu’Émile Gaillard envisageait de construire, place Malesherbes, son palais Renaissance, à la suite de Gounod, de Dubufe et d’Alphonse de Neuville.
Le 3 mars 1875, un décret de l’administration des cultes érigeait Saint François de Sales en paroisse, au grand dam des laïcs de Saint Ferdinand. En 1880, l’abbé van den Brule, curé de la jeune paroisse, fit l’acquisition d’un terrain rue Jouffroy pour y construire une chapelle, Sainte Chantal, vouée au catéchisme : cette chapelle a laissé place à l’immeuble paroissial du 70 rue Jouffroy.
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